Trésors cachés et insolites

Bassecourt - Berlincourt

On passe à côté sans les voir ou sans connaître leur histoire… Voici quelques trésors cachés et insolites à voir absolument.

Ici pas de conseiller en voyage ni de guide routier, quittons les destinations et les visites habituelles. Découvrons les recoins insolites, les petites anecdotes et les perles cachées des villages de Bassecourt et Berlincourt.

Nos trésors

Détails et petites histoires

Cachés ou méconnus, ces trésors ont beaucoup à dire.

Armoiries du meunier Monnin sur le vieux moulin de 1769, Bassecourt

A la rue du Vieux Moulin 3, il y a… le vieux moulin. Au-dessus de la porte sud, observez le blason de Pierre-Joseph Monnin où figure une roue à aube. Ce meunier a construit ce qui était le nouveau moulin en 1769. Le canal situé de l’autre côté du bâtiment prenait son eau dans La Sorne juste au nord de l’école où un barrage permettait d’en contrôler le débit.


Ce détail fait partie du parcours de la Cité des métiers

Voir sur la carte

Posée sur une stèle, une enclume marque l’entrée du quartier de la Cité Stella construit au milieu des années 1960. Elle nous rappelle qu’en 1500 les Vieilles Forges étaient par ici. Un agréable petit coin pour faire une pause relaxante avec le chant de La Sorne plein les oreilles.


Voir sur la carte

Depuis 1921 et grâce à un tunnel de 1.5 km sous la montagne de la Jacoterie, l’eau de la Sorne offre toute sa force pour faire tourner les turbines de L’usine électrique comme on l’appelle. Elle est aujourd’hui le deuxième plus gros producteur d’électricité hydraulique du canton du Jura.


Voir sur la carte

La fibre patriotique est présente et bien visible à Bassecourt. Derrière la magnifique fontaine octogonale de 1885 au centre du village, avez-vous déjà remarqué une plaque au sol avec le refrain de la Rauracienne ? Et oui, vous êtes bien sur la place du 23 juin !


Voir sur la carte

Personnage célèbre de Bassecourt, Jean-Baptiste Hoffmeyer fut colonel sous Napoléon. Il perdit un bras arraché par un boulet de canon lors de la retraite de Russie. Par la suite, il participa au sacre de l’Empereur en 1804, fut colonel fédéral, préfet de Delémont et membre de l’Assemblée constituante du canton de Berne en 1846. Vous comprenez pourquoi une rue porte son nom.


Voir sur la carte

Dans la chapelle St-Hubert, on trouve une pierre dressée surnommée le menhir. Il s’agit d’une stèle funéraire mérovingienne à qui la tradition prête des vertus curatives pour les maladies des oreilles. Des témoignages racontent qu’il était conseillé de gratter la stèle, d’en récolter le sable et de le mettre dans l’oreille douloureuse…


Voir sur la carte

Certains malicieux surnomment les gens de Bassecourt Les longs cous, allez savoir pourquoi… La SEB a conçu et construit ce banc qui comporte un dossier prolongé vers le haut, offrant un appui-tête confortable au long cou qui y prend place et lui confère ainsi une qualité de repos incomparable pour prendre le soleil. Plusieurs de ces bancs ont été posés autour des villages.


Voir sur la carte

Le premier jour de l’an 2000, les enfants de Berlincourt se sont rassemblés pour planter un arbre en plein milieu de leur village, heureux de passer ce cap ensemble. Ce ginkgo biloba, arbre aux quarante écus, se pare de feuilles d’or en automne et apporte une touche magique à la rue principale.


Voir sur la carte

Art et architecture

Découvrez des œuvres exceptionnelles ou d’importance historique.

Voici un vrai trésor, que l’on ne se lasse pas d’admirer. Inestimable ! Œuvre de Maurice Estève, un des peintres majeurs de la nouvelle école de Paris. Un vitrail continu horizontal pare les côtés de la chapelle de Berlincourt, construite en 1957 d’après les plans de Jeanne Bueche, une des premières femmes de Suisse diplômée d’architecture.


Voir sur la carte

Étonnante à plus d’un titre : la Vierge soutient l’Enfant Jésus de son bras droit ce qui est rare pour ce type de statues ; elle est datée de 1704 alors que des sculptures en pierre font exception à cette époque. Elle fut découverte en 1983 dans une niche murée à la ferme du Pré Borbet ! Elle se trouve dans le transept gauche de l’église St-Pierre.


Voir sur la carte

La Barbara est le nom affectueux que les patas donnent à cette bâtisse. Construite en 1914 comme Foyer du soldat, on peut lire l’inscription Soldatenstube au dessus de la porte. Barbara vient de St-Barbe (Barbara von Nikomedien en allemand) patronne de la batterie d’artillerie 72 qui séjournait à Bassecourt lors de la première guerre mondiale. Un de ces soldats en uniforme est au centre de la fresque. La légende dit que la plus belle des serveuses de ces messieurs s’appelait Barbara.


La Barbara est sur le parcours de la Cité des métiers

Voir sur la carte

Elle trône sur l’esplanade de l’administration communale, une plaque annonce qu’elle est un don de la Banque cantonale du Jura, merci. Mais voilà, peu de passant savent qu’il s’agit d’un chef d’œuvre de Giorgio Veralli de 1985, inox de 4m de haut.


Voir sur la carte

Ymer de Bariscourt, écuyer du compte Louis de Neuchâtel en 1351 a donné ses armoiries familiale à Bassecourt.  Emanché en pal de deux pièces et demie de sable sur or. Elles sont sculptées sur la tribune de la chapelle St-Hubert. Un rappel peut-être que la chapelle était propriété de la bourgeoisie jusqu’en 1881.


Voir sur la carte

En verre antique avec monture de plomb, posés en 1951, ces vitraux forment un ensemble très harmonieux. Dessiné par Jean Olin qui avait auparavant collaboré avec Le Corbusier en Franche-Comté. Habillant de leur lumière le chœur et la nef de l’église de Bassecourt, ces vitraux méritent un coup d’œil attentif. Celui qui y trouve le coq multicolore gagne toute notre estime.


Voir sur la carte

Les habitants de Berlincourt sont les fourmis. Une de nos fourmis est artiste sculpteur, c’est André Voirol. En 1989, c’est donc tout naturellement qu’il a fait don à son village d’une fourmi magnifiquement composée en métal.


Voir sur la carte

Quel dommage d’oublier ce cadran solaire qui orne la façade sud de l’église Saint-Pierre. Depuis 1828, ses dimensions impressionnantes – plus de 12 mètres carrés – permettent facilement de lire l’heure solaire. Par ce bel après-midi, il est 14 h 09 !


Voir sur la carte

Au détour d'une rue

Vous qui passez sans me voir… ouvrez les yeux.

La chapelle St-Hubert est un lieu de pèlerinage depuis 1412 mais c’est seulement en 2014 que cette grande place est construite, quelques centimètres au-dessus d’une remarquable nécropole mérovingienne. Il n’a pas à rougir de la comparaison avec celui de la cathédrale de Chartes dont il reproduit le dessin. Saurez-vous suivre le chemin jusqu’à son centre ?


Voir sur la carte

En montant au nouveau cimetière, un ensemble de platanes produit un effet saisissant grâce à leurs troncs élancés et leurs belles couronnes de branches. Une merveilleuse allée qui est un agréable but de promenade pour petits et grands, tout proche du village. Balade à renouveler à toutes saisons !


Voir sur la carte

Les fourmis sont reconnues pour avoir une vie sociale qui atteint un très haut niveau d’organisation. Les habitants de Berlincourt, surnommés Les fourmis, en démontrent ici un bel exemple avec leur magnifique réalisation. Bonheur des petites fourmis qui peuvent s’y amuser en toute sécurité.


Voir sur la carte

Elle est l’une des rues reconstruite après l’incendie du village de 1871. Ce cher Jean-Simon Feunat (1530!-1579) fut curé de Bassecourt, élu abbé de Bellelay. Une vie de dévotion qui méritait bien une si belle rue en plein centre du village.


Voir sur la carte

Elle trône à la place Auguste Hoffmeyer, grande pierre calcaire cylindrique qui résiste au temps et aux écoliers qui y jouent à chat perché. Il s’agit probablement de la pierre de base de la Ribe ou du moulin, qui se situait non loin de là.


Cette roue de moulin fait partie du parcours de la Cité des métiers

Voir sur la carte

30m de long, la plus petite rue du village. Dommage que personne n’y ait son adresse. Les patas connaissent cette appellation mais pourquoi diable un tel nom ? Une dent de dinothère – mamifère géant de 13 mio d’années – a été découverte dans les galets vosgiens du Bois de Raube en 1852 (par Jean-Baptiste Greppin, au flanc du Montchoisi). Cela aurait bien impressionné les villageois, au point de mémoriser ce nom singulier.


Voir sur la carte

Au coin de la rue du Jura avec la route cantonale, avez-vous vu cette presse à étamper le cuir, utilisée par Joseph Stadelmann ? Comme une plaque l’indique : 30 à 40’000 sacoches à outils de vélos ont été étampées ici de 1942 à 1962.


Voir une cartouchière Stadelmann

Voir sur la carte

Sites naturels

Nos petits coins de nature qui méritent une balade.

La combe du pont offre un dénivelé de 200m sur une distance à peine plus longue. Au rythme des 62 contours du sentier, si votre cœur tient le coup vous arriverez aux Rochers de la Jacoterie. Les moins sportifs préfèrent s’attarder tout en bas de cette combe, là où le sentier longeant La Sorne depuis Berlincourt se faufile dans un charmant petit tunnel.


Voir sur la carte

De par sa stature et son âge, ce chêne a été classé Arbre remarquable du canton du Jura. S’étant développé dans un ancien pâturage – ce qui lui a permis de former une grande couronne – il est aujourd’hui entouré de plantations de résineux. N’oubliez pas votre cervelas en poche et partez goûter la fraîcheur des bois de Bassecourt.


Voir sur la carte

Regarder et apprécier la beauté des cerisiers en fleurs est un moment attendu avec impatience. Au printemps, allons en couple ou en famille au pâturage d’Essert Jacques admirer le spectacle de ce verger fleuri. Une expérience marquante dans une vie, que chaque pata devrait avoir vécu. Plus besoin d’aller au Japon.


Voir sur la carte

En montant au sud du village, avez-vous déjà parcouru le sentier de l’arboretum ? Une belle collection d’arbres et arbustes, tous d’essences bien de chez nous. Savez-vous les reconnaître ? Un beau but de promenade pour muscler vos mollets et vos cellules grises.


Voir sur la carte

Rivière traversant les villages de Bassecourt et Berlincourt, La Sorne charrie chaque année des millions de confettis qui seront ambassadeurs de notre carnaval jusque dans la mer du Nord. Canalisée sur une longueur de 300 m au centre du village, elle nous gratifie partout ailleurs de berges verdoyantes peuplées d’une faune extraordinaire.


Voir sur la carte

Si vous voulez vous prendre pour un bouquetin l’espace de quelques minutes, montez aux rochers de la Jacoterie! A 777 m d’altitude et formant une falaise plein sud, ce lieu est si beau qu’un ermite y a trouvé abri, Mais chuut, ne le dérangez pas…


Voir sur la carte

Situé à 600 mètres d’altitude, Essert Badry est le nom de ce petit coin de champ entouré de forêts. Havre de paix pour les amoureux et les sportifs qui peuvent y reprendre leur souffle, c’est en effet ici que le sentier du Parcours Vita commence à redescendre vers le village.


Voir le Parcours Vita

Voir sur la carte

Elle est un raccourci très pratique entre les rues du Paddock et des Chenevières. Elle est surtout un passage hors du temps, au-dessus de la Sorne. On se retrouve un instant seul avec la nature et le bruit de l’eau, avant de retrouver le village.


Voir sur la carte

Sable fin, soleil et tranquillité, la plage de Bassecourt est un sublime endroit pour une baignade digne de la côte d’Azur, avec parfois même autant de monde ! Fragile écosystème, ce lieu est à visiter avec respect et propreté. Seuls les vrais patas fréquentent la plage, notre petit coin de paradis.


Non, on ne vous dit pas où c’est!

© 2023 SEB Bassecourt – Berlincourt | Tous droits réservés